
Continuons la série des portraits débutés avec Edouard et Damir – « Nouveau Capeneur Ingesys ». Cette semaine, c’est Paul, chef de projet qui se prête au jeu des questions-réponses. Son équipe de choc et le rôle de la chefferie de projet, le Capeneur nous raconte les grandes lignes de son quotidien de Linuxien; c’est parti !
Paul, qui es-tu ?
« Aventurier dans l’âme je n’aime pas dire non. les projets je les vois comme des défis qui doivent tous être gagnés ».
Oisien d’origine et Nantais d’adoption, Paul 28 ans, a suivi des études d’informatique exclusivement en alternance et impliquant des technologies Linux et Open Source. Titulaire d’un master informatique il a, dans son parcours, pu participer à plusieurs réalisations d’infrastructures/outils systèmes & réseaux.
Un aventurier pour de vrai :
Le Capeneur a notamment eu l’occasion de travailler à l’étranger pour des projets d’ingénierie et de conception d’architecture (Qatar et Maroc) avant de rejoindre l’aventure Capensis. « J’avais pendant plusieurs années contribué à l’administration d’infrastructures avec à côté une partie de développement ».
Pourquoi la gestion de projet ?
« Trouver les mécanismes, les moyens et les solutions qui permettent de répondre aux challenges, je suis comme ça dans la vie (rire) ! ».
« Dans la logique des choses c’est une place pour laquelle je me projetais. J’ai toujours aimé être en contact avec les différents acteurs d’un projet ». La chefferie de projet est une forme d’aboutissement explique Paul. La gestion d’équipe et cette vue à 360° offrent la possibilité de concevoir à plus grande échelle.
Peux-tu décrire 3 de tes activités principales dans une journée ?
Le contact :
« Aimer communiquer c’est important, les mails, les appels et les déplacements c’est la base pour les demandes clients mais aussi pour suivre les événements et les actualités ».
Trello :
Un seul mot : indispensable. Cet outil lui permet de « mettre en évidence les tâches en cours pour ne pas perdre le fil et bien d’autres choses ! ».
Écouter, analyser, décider :
« Connaitre les éventuelles difficultés à traiter mais également animer et coordonner le travail d’équipe ».
C’est quoi au juste un chef de projet informatique chez Capensis ?
Pour Paul, le plaisir c’est de se dire : « J’ai un défi et une team de Capeneurs : j’orchestre mon escouade pour relever le challenge ». En parallèle de ce travail en équipe, il faut aussi décider en tenant compte des contraintes techniques ou politiques.
Avoir une âme technique :
« C’est avant tout avoir un pied dans la technique car des choix technologiques s’imposent face à un cahier des charges ». La prise de décisions techniques implique une veille importante sur ce domaine.
Faire vivre le projet :
Cela passe pas l’échange, la répartition des tâches mais aussi et surtout la prise de décision.
Gérer une équipe:
À la manière d’un jeu de stratégie, il faut judicieusement positionner les différentes compétences de chacun, « la connaissance de son équipe est pour cela primordiale. Répartir les bonnes missions aux bons collaborateurs et cela au juste moment c’est important ». Des manœuvres qui dépendent de plusieurs facteurs précise-t-il.
Quelles sont les difficultés d’un chef de projet ?
« La durée d’une tâche peut parfois être complexe à anticiper, il s’agit de prévoir correctement le temps d’une action ». Le jeu est donc de ne pas prendre de retard explique Paul. « Il y a aussi l’interprétation des besoins client qui quelquefois sont moins clairs que d’autres, mais cela fait partie du challenge ! ». Il faut pouvoir s’adapter à l’évolution d’une demande.
Quelle facette de ton travail préfères-tu ?
« Une vision globale ».
« La visibilité de bout en bout et sur tous les domaines de la réalisation : ça c’est agréable ». Le Capeneur confie ensuite : « mais c’est aussi très satisfaisant de voir prendre vie une architecture ».
Avec tout cela comment décompresses-tu ?
« Je fais pas mal d’activités ! ».
Aventurier à 100%, Paul profite du grand air, alors pour lui c’est rando, bateau et moto.
Peux-tu nous en dire plus sur Linux et toi ?
« J’ai connu Linux grâce à mon oncle, un bricoleur hors-pair ».
Dès qu’il a pu, Paul s’est formé sur le web « j’ai commencé à manipuler de plus en plus Linux à partir du lycée ». Le linuxien a été séduit par cette capacité de maîtrise sur l’environnement. « Savoir que l’on peut lire le code source à tout moment, c’est un confort et ça me rassure ! ».
Quelle est la dernière techno que tu as commencé à voir ?
« Itop, c’est la clé de voûte pour la représentation des données ».
« Bien ranger ses données ouvre les portes de l’industrialisation : j’ai pris goût à modéliser les informations pour qu’elles puissent être facilement utilisables par nos outils d’automatisation. C’est comme bien ranger son entrepôt au final ».
Que contient ta liste de vœux pour ces 5/10 prochaines années ?
« Passer à la conteneurisation en production ».
« L’uniformisation de la conteneurisation est un enjeu important car c’est une technologie déjà bien déployée mais qui va continuer de croître et donner la possibilité aux éditeurs de maîtriser leurs environnements ».